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samedi 29 décembre 2012

La date du 4 Décembre consacrée Journée Internationale de la faune sauvage


La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a déclarée le 04 décembre de chaque année "journée internationale consacrée à la faune sauvage". Selon la secrétaire, la faune sauvage est mise en danger par le commerce illégal de cette dernière, exacerbé par les trafiques illégaux d’armes. La journée a été initiée dans le souci d’éveiller la conscience de tous sur les menaces dont la faune sauvage est victime, ainsi que dans le souci de décourager la commercialisation illégale des produits fauniques, en suggérant aux acheteurs de se ravitailler que par des sources certifiées légales.

La déclaration de cette journée a été   saluée par des nombreux acteurs de conservation et de développement durable à travers le monde. IUCN par exemple a noté que cette déclaration contribuerait considérablement à la conservation des espèces menacées telles que l’éléphant, le rhinocéros et le tigre. WWF, African-parks, WCS… ont aussi apprécié à sa juste valeur la déclaration de cette journée qui, selon Afrikan-parks, démontre la volonté américaine à protéger la faune sauvage à travers le monde, ainsi que la vie des milieux des personnes qui en dépendent.
Savoir plus:

vendredi 28 décembre 2012

Développement des connaissances scientifiques sur le carbone produit par les forêts tropicales en Afrique


Sous l'arbre de l’authenticité dans la réserve de Yangambi 
WWF Belgique (World Wide Fund for nature) et WWF RD Congo ont élaboré un projet d'Appui au développement d’un site de recherche spécialisé REDD+ dans la réserve de biosphère de Yangambi en RD Congo. Il est prévu dans ce projet, l'installation de deux tours à flux de CO2, les premières à l’échelle du continent en milieu forestier tropical. Ces tours à flux permettront de mesurer la séquestration de CO2 et l'émission de carbone par les forêts du bassin du Congo. Elles seront installées au sein de la réserve forestière de Yangambi.
Ce projet a été présenté aux diverses parties prenantes au cours de l'atelier organisé à Yangambi par WWF RD Congo, du 16 au 17 Août 2012. L'atelier a connu la participation des institutions d’enseignement universitaires et centres de recherche, les ONG et le partenaire au développement, les populations locales, le Ministère de l'Enseignement Supérieur et Universitaire. Les participants ont été sensibilisés sur le projet et le rôle que devra jouer chaque partie prenante pour une certaine appropriation du projet.
Le projet comprend trois volets :
·       La co-gestion participative : concerne les différentes actions en faveur des  communautés vivant  dans la réserve et dans son environnement immédiat,  l’appui  au fonctionnement du comité local de pilotage chargé de la gestion de la réserve et la mise en œuvre d’une brigade d’écogardes chargés du contrôle de la réserve;
·    La coordination scientifique : vise la mise en place d’une plateforme de scientifiques actifs dans la réserve de biosphère, dotée de moyens permettant le renforcement de   capacités des chercheurs et étudiants des institutions partenaires ainsi que l’augmentation et la valorisation de l’activité scientifique dans la réserve.
·      L’installation des tours à flux: pour évaluer les données sur le carbone et favoriser le développement  de la  recherche  en  matière  de  biodiversité  et  de  changement  climatique.

Découverte d’une espèce de primate dans la forêt d’Opala en Province Orientale



La République Démocratique du Congo vient d’ajouter une espèce de primate sur la liste de sa biodiversité animale. Nichant dans les profondeurs forestières du bassin de Lomami et ressemblant par sa morphologie au Cercopithèque en face de hibou (Cercopithecus hamlyni), le primate a été nommé Cercopithecus lomamiensisCette espèce, bien connu dans son milieu de découverte (Opala) sous le nom de Lesula, est le deuxième primate à être connu du monde scientifique en 28 ans. Chassé pour sa viande, l'animal suscite déjà des inquiétudes quant à sa conservation en milieu naturel. 
Le primate a été identifié par un groupe de chercheurs du projet Tchuapa, Lomami et Lualaba (TL2) en 2007 dans le domicile d’un directeur d’une école à Opala, où il était utilisé comme animal de compagnie. Après trois années de recherche et d'observation, les résultats ont été publiés mercredi 12 septembre 2012 dans la revue scientifique PLoS ONE. Notons qu'Opala se situe en pleine forêt du bassin de la Lomami en Province Orientale en RD Congo. Cette forêt fait l’objet d’un processus de création du parc de la Lomami à cause de la richesse de sa diversité biologique.
"Quand nous avons démarré notre inventaire sur le territoire Tshuapa-Lomami-Lualaba nous savions que c'était essentiellement inexploré mais nous n'avions pas imaginé à quel point les découvertes biologiques seraient importantes. Nous ne nous attendions pas à trouver une espèce nouvelle, en particulier pas dans un groupe aussi bien connu que les guenons d'Afrique", explique le Dr John Hart de la Lukuru Foundation qui a dirigé le projet.

La conférence de Doha sur le changement climatique : le résultat n'est pas à la hauteur de l'urgence



Du 26 novembre au 07 décembre 2012, Doha (Qatar) a abrité la 18ème conférence des parties à La Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) (COP 18). 195 gouvernements ont pris part à cette rencontre qui avait pour objectifs de décider sur l’avenir du protocole de Kyoto, de fixer les modalités d’un nouveau traité qui succédera au protocole de Kyoto, de discuter sur la possibilité de compenser les pays en développement pour les dégâts subit du fait d’un changement climatique causé principalement par les actions des pays développés, ainsi que de s’accorder sur la poursuite de financement du processus REDD+. 
    
Les différents pays membres ont convenu de prolonger le mandat du protocole de Kyoto pour une période de 8 ans, et de préparer le traité qui lui succédera. Notons cependant que la Russie, le Canada et le Japon ne se sont plus engagé dans ce protocole, généralement du fait de l’absence renouvelée des pays tels que les Etats-Unis et la Chine, qui sont des grands émetteurs des gaz à effet de serre. Des zones d’ombres sont en outre restées autour de la question de la continuation de financement du processus REDD+, ainsi que sur celle de dédommagement des pays en développement pour les dégâts subits du fait de changement climatique. Pour Delphine Batho (Ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie / France), "les puissances n'ont pas la volonté de remettre en cause le modèle de développement qui conduit à la perte de la planète ".Pour plus d'informations.

jeudi 27 décembre 2012

Publication du répertoire des ONG de la Province Orientale par l'ONG Tropenbos International


Télécharger le répertoire
En Province Orientale, il existe plusieurs ONG qui sont connues, organisées dans des réseaux et/ou liées à des partenaires internationaux. Ils bénéficient des appuis en termes de formation, de participation à des conférences et de financement des projets. D’autres ONG, qui apportent aussi des contributions significatives, ne sont pas connues au-delà des partenaires locaux. Ce qui a motivé Tropenbos International RD Congo à produire un document reprenant les organisations de la province Orientale travaillant dans le domaine du développement socio-économique lié à la gestion des ressources naturelles, y compris leurs visions et réalisations. Ce répertoire a été réalisé avec l’appui du CRONGD (Conseil Régional des ONG du Développement) et présente des informations  sur 93 ONG actives dans la province Orientale. 

mercredi 26 décembre 2012

Lutte contre l'exportation clandestine de l'or artisanal à l'Est de la RD Congo



Depuis de nombreuses années, les minerais sont utilisés par des groupes armés de la RD Congo et des pays voisins comme sources de financement. L’or est l’un de 4 minerais les plus enviés en RDC et attire plus de convoitise et de conflit. L'inexistence d'un système de suivi de production et de commercialisation de ce minerais à l'Est de la RD Congo, conduit à une transaction via des comptoirs illégaux et une exportation clandestine vers les pays voisins. Pour permettre à la RD Congo de créer une chaîne de traçabilité de l’or artisanal et de faciliter l’accroissement des revenus de l’Etat à travers les impôts, taxes et redevances, le Partenariat Afrique Canada (PAC) a élaboré un projet de "suivi, certification et exploitation de l'or artisanal de l'Est de la RD Congo". Ce projet apportera un appui technique (semi-mécanisée) aux exploitants artisanaux de l'or pour augmenter le rendement et les encourager à œuvrer pour la traçabilité de ce minerais.

PAC travail en partenariat avec la Conférence International sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) et réalisera ce projet en collaboration avec le gouvernement de la RD Congo, Diamond Development Initiative (DDI) et la Société Civile Congolaise. La réalisation se fera en trois phases : (1) Enregistrement des exploitants artisanaux de l'or ; (2) Officialisation des exploitants artisanaux de l'or à travers une assistance technique ; (3) Traçabilité de la production d'or depuis les sites semi-mécanisés de production jusqu'au point d'exportation.

Au cours de l'atelier de présentation du projet organisé sous la facilitation des ONG CENADEP et OCEAN le 06 décembre 2012 à Kisangani, deux sites ont été choisi par les participants sur base de critère d'accessibilité et de productivité (plus ou moins 2 kilos d'or par mois) pour la mise en œuvre de ce projet. Il s'agit de site de Nia-Nia dans le territoire de Mambasa (district de l'Ituri) et de Bondo dans le territoire du même nom (district du Bas-Uélé).

Contribution des petites et moyennes entreprises forestières au développement socio-économique et à la gestion des ressources naturelles en RD Congo


L'exploitation forestière attire de plus en plus l'attention des investisseurs ces dernières années en RD Congo. A coté de l'exploitation industrielle, se développent des petites et moyennes entreprises dont certaines contribuent considérablement à l'économie tant au niveau local que national. TropenbosInternational mène une étude pour évaluer des petites et moyennes entreprises forestières de la Province Orientale afin d’identifier celles qui contribuent significativement à la réduction de la pauvreté et à la bonne gestion des ressources naturelles.
Cette étude est menée en partenariat avec InternationalInstitute for Environment and Development (IIED). Elle consiste à analyser les petites et moyennes entreprises œuvrant dans six sous-secteurs forestiers, parmi le nombreux qui existent dans la région et ce, en raison de leur importance et rôle sur le marché local et dans la survie de populations. Il s’agit, entre autres, de l’exploitation du bois d’œuvre, du bois énergie, du palmier à huile, des briques cuites, de l’hévéa et quelques produits forestiers non ligneux (le rotin et le Fumbwa).

lundi 24 décembre 2012

"le bois à l'ordre du jour. Exploitation artisanale de bois d'œuvre en RD Congo : secteur d'espoir pour le développement des petites et moyennes entreprises".

Télécharger le livre 
TropenbosInternational RD Congo vient de publier un livre sur l'exploitation artisanale de bois en RD Congo, intitulé:  "le bois à l'ordre du jour. Exploitation artisanale de bois d'œuvre en RD Congo : secteur d'espoir pour le développement des petites et moyennes entreprises".

Cet ouvrage de 278 pages renferme 16 articles rédigés par 33 auteurs qui ont développé les thèmes suivants : la réglementation de l’exploitation artisanale du bois, les relations des acteurs impliqués dans la chaîne de production, la production et les marchés ainsi que les impacts sur l’environnement. Il ressort de l'analyse de ces thèmes 3 problèmes majeurs : (1) l'abus de pouvoir des autorités politiques et militaires vis-à-vis de la population rurale et des exploitants ; (2) les tracasseries qui réduisent la rentabilité de l'activité ainsi que sa contribution au trésor public et (3) le manque d'un système de gestion des forêts qui garantisse la durabilité de l'exploitation artisanale de bois. Les informations contenues dans ce livre sont destinées à contribuer au débat sur l'élaboration d'un nouveau cadre légal de l'exploitation artisanale de bois en RD Congo, qui répond aux exigences du processus FLEGT.
La présentation officielle de ce livre a été faite par le Professeur Alphonse Maindo au cours du forum sur la gouvernance forestière en Afrique, organisé à Kinshasa (RD Congo) du 11 au 12 septembre 2012. Après la présentation et la distribution d'un lot de 100 livres à Kinshasa, cet ouvrage a également été présenté et distribué au public à Kisangani le 14 décembre 2012.  

vendredi 21 septembre 2012

REFIACO

Dénomination :

RESEAU DES FEMMES INGENIEURS AGRONOMES DU CONGO (REFIACO)

 

Date de création:
30/03/2008
Rayon d’action:
Toute l’étendue de la RDC.
Domaines d’intervention:

·         Appui à la sécurité alimentaire (Agriculture, Elevage, Transformation)
·         Appui à la promotion et à l’épanouissement de la femme, de la jeune fille et des personnes vulnérables
·         Protection et gestion durable des ressources naturelles
·         Lutte contre le changement climatique
·         Appui à la Formation et l’Information
Nombre de personnel:
10
Mission:

·         Valoriser les activités des femmes, promouvoir et encourager les études des sciences agronomiques pour les jeunes filles
·         Contribuer à la réduction du chômage et à la lutte contre les coutumes discriminatoires à l’égard des jeunes filles et des femmes
Objectifs:

·         Promouvoir les femmes Ingénieurs et encourager les jeunes filles à embrasser les études des sciences agronomiques
·         Créer un cadre de concertation et d’échanges, de formation et d’information des femmes Ingénieurs
·         Contribuer à l’augmentation de la production agricole et à la lutte contre le changement climatique
Groupes cibles:
·         Toute Association, regroupement, organisation d’assise communautaire
·         Les jeunes filles, les Ingénieurs et les Techniciens en Développement Rural
Activités réalisées ces trois dernières années:

·         Multiplication des arbres fruitiers par voie végétative
·         Multiplication des rejets sains de bananier dans le propagateur
·         Etude socio-économique des filières cola acuminata et dacyodes ediulus dans la ville de Kisangani
·         Etude socio-économique des bananes plantains dans le district de la Tshopo
·         Appui à l’élevage des poules et porcs à Kisangani
·         Multiplication et diffusion des semences améliorées de maïs, des semences maraichères et des boutures saines de manioc.
Projets d’avenir:
·         Encadrement des Association paysannes
·         Mettre sur pieds un cadre de concertation des Ingénieurs
·         Acquérir des machines de transformation des produits agricoles.
Partenaires financiers:
·         ICRAF
·         Programme Intégré de Développement Rural, PIDR/ CBFC
·         Laboratoire Professeur WINTER (Allemagne)
Réseau d’appartenance:
CRONGD Oriental.

Personne de contact:
Ir. Nellas BAUMA GEENA, Coordinatrice
Téléphone:
00243-993721444/00243-853354874.
E-mail:
Adresse physique:
Boulevard du 30 juin N° 28, commune Makiso, Kisangani

UPBI


Dénomination :

UNION POUR LA PROMOTION DU BIEN ETRE INTEGRAL (UPBI)


Date de création:
09 / 12 / 1992
Rayon d’action:
District du Haut – Uélé.
Domaines d’intervention:
·         Santé
·         Sécurité alimentaire
·         Agriculture et élevage.
Nombre de personnel:
9
Mission:
·         Promouvoir le développement communautaire
·         Lutter contre la malnutrition infantile
·         Lutter contre le VIH/SIDA
Objectifs:

·         Prise en charge des malades du VIH/SIDA
·         Prise en charge nutritionnelle et thérapeutique des enfants malnutris
·         Promouvoir l’agriculture et la pisciculture
·         Amélioration des races locales des porcs, chèvres, volaille,…
Groupes cibles:
·         Communautés locales
·         Malades de VIH/SIDA et PVV/VIH-SIDA
·         Enfants malnutris
·         Victimes des violences sexuelles.
Activités réalisées ces trois dernières années:

·         Exploitation de la porcherie et élevage des petits bétails
·         Exploitation d’une palmeraie
·         Maintenance du dispensaire
·         Construction et Exploitation des étangs piscicole
·         Distribution des ARV aux PVV/VIH-SIDA.
Projets d’avenir:
·         Production et distribution des semences de qualité
·         Promouvoir la pisciculture familiale.
Partenaires financiers:
Aucun.
Réseau d’appartenance:
CRONGD Oriental.
Personne de contact:
Dr Gabriel KAMANGA KALONDA, President.
Téléphone:
00243-810001166/00243-998898887
E-mail:
Adresse physique:
Avenue Kerekombi N° 9, cité d’Isiro, district de Haut-Uélé, province Orientale, RD Congo.

IDA/HU

Dénomination :

INITIATIVE POUR LE DEVELOPPEMENT AGRICOLE DU HAUT–UELE (IDA/HU)


Date de création:
16 / 07 / 2006
Rayon d’action:
Cité d’ISIRO et hinterland (district du Haut – Uélé).
Domaines d’intervention:
·         Agriculture vivrière
·         Elevage
·         Micro-finance.
Nombre de personnel:
7
Mission:
Contribuer à la promotion de la lutte contre la faim et la pauvreté.
Objectifs:

·         Assurer la sécurité alimentaire durable pour toutes les communautés
·         Intensifier l’agriculture vivrière par la multiplication et la vulgarisation des semences améliorées
·         Organiser la commercialisation des produits agricoles des paysans agriculteurs
Groupes cibles:
Communautés locales.
Activités réalisées ces trois dernières années:

·         Champs de multiplication des semences de qualité de maïs, soja et paddy
·         Champs de multiplication des boutures saines de manioc
·         Exploitation d’une palmeraie.
Projets d’avenir:
·         Promotion de l’élevage des porcs
·         Promotion de la culture de l’épargne et microcrédit  en milieu rural.
Partenaires financiers:
Aucun.
Réseau d’appartenance:
CRONGD Oriental.
Personne de contact:
Cyprien KOLEBUNYE MEDJODHYO, Président.
Téléphone:
00243-812001893
E-mail:
Adresse physique:
Avenue Gbukuma, 2è Trans N° 30, quartier Mendambo, cité d’Isiro, district de    Haut-Uélé, province Orientale, RD Congo.