Depuis de nombreuses années, les minerais sont utilisés par
des groupes armés de la RD Congo et des pays voisins comme sources de
financement. L’or est l’un de 4 minerais les plus enviés en RDC et attire plus
de convoitise et de conflit. L'inexistence d'un système de suivi de production
et de commercialisation de ce minerais à l'Est de la RD Congo, conduit à une
transaction via des comptoirs illégaux et une exportation clandestine vers les
pays voisins. Pour permettre à la RD Congo de créer une chaîne de traçabilité
de l’or artisanal et de faciliter l’accroissement des revenus de l’Etat à travers
les impôts, taxes et redevances, le Partenariat
Afrique Canada (PAC) a élaboré un projet de "suivi, certification et
exploitation de l'or artisanal de l'Est de la RD Congo". Ce projet
apportera un appui technique (semi-mécanisée) aux exploitants artisanaux de
l'or pour augmenter le rendement et les encourager à œuvrer pour la traçabilité
de ce minerais.
PAC travail en partenariat avec la Conférence International
sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) et réalisera ce projet en collaboration
avec le gouvernement de la RD Congo, Diamond
Development Initiative (DDI) et la Société Civile Congolaise. La
réalisation se fera en trois phases : (1) Enregistrement des exploitants
artisanaux de l'or ; (2) Officialisation des exploitants artisanaux de
l'or à travers une assistance technique ; (3) Traçabilité de la production
d'or depuis les sites semi-mécanisés de production jusqu'au point d'exportation.
Au cours de l'atelier de présentation du projet organisé
sous la facilitation des ONG CENADEP et OCEAN le 06 décembre 2012 à Kisangani, deux
sites ont été choisi par les participants sur base de critère d'accessibilité
et de productivité (plus ou moins 2 kilos d'or par mois) pour la mise en œuvre
de ce projet. Il s'agit de site de Nia-Nia dans le territoire de Mambasa
(district de l'Ituri) et de Bondo dans le territoire du même nom (district du
Bas-Uélé).
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